François Taupin (3)

......."En fait, les puissants de ce monde savent bien qu’il faut des consommateurs pour acheter leurs produits et engranger des marges bénéficiaires colossales.

Mais au lieu d’augmenter les salaires des employés pour entretenir la consommation et donc de répartir les richesses, ces grands malins ont trouvé une autre solution : Ils vous ont prêté l’argent qu’ils auraient du vous donner, comme cela, non seulement ils gardent cet argent, mais en plus ils vous taxent des intérêts sur ce salaire qu’ils ne vous donnent pas.

C’est pour cela que les emprunts sur 10 ans sont passés à 15 ans puis 20 ans et maintenant à 30 ou 40 ans. En plus, ces mêmes zozos spéculant sur tout, après avoir fait exploser le prix du logement, puis le prix de l’énergie, ils s’attaquent maintenant aux prix des matières premières.

Bref pour répondre à un modèle boursier qui doit croître de plus de 10% par an alors que la croissance, c'est-à-dire la capacité de production mondiale, est de 2 à 5%, il faut bien créer virtuellement une richesse qui comble cette différence.

Et voilà comment ces supers financiers dont les richesses n’ont jamais été aussi importantes ont prêté virtuellement bien plus d’argent aux salariés, que ce que ces salariés peuvent rembourser au vu des salaires minables que leurs versent ces mêmes supers financiers.

Bref la crise des subprimes est simplement du au fait que des « abrutis » de financiers ont prêté bien plus qu’ils ne devaient pour entretenir une consommation basée sur des produits vendus bien trop chers à cause de la spéculation de ces mêmes « abrutis ».

Maintenant la seule chose qui peut éviter une crise financière mondiale, c’est que ces mêmes « abrutis » qui se sont gavés comme des fous remboursent eux-mêmes ces emprunts en redonnant une partie des bénéfices colossaux qu’ils ont accumulés, et ils peuvent le faire.

Mais s’ils ne veulent pas le faire : soyons clair, ce sont les salariés qui devront travailler beaucoup plus non pas pour gagner plus, mais simplement pour éviter une crise mondiale en continuant à combler cette différence entre les bénéfices voulus par les financiers et les réelles capacités de production mondiale actuelles".........